On est en janvier et les fêtes de fin d’années sont derrière nous.

Pour certaines personnes, ces fêtes sont chaque année un moment difficile car elles doivent passer du temps avec bon nombre de personnes toxiques au nom des sacro-saintes « relations » qu’elles soient familiales ou autres.

Les fêtes de fin d’années sont souvent le prétexte à un cortège d’hypocrisie et d’injonctions à maintenir les relations les plus toxiques.

Et même si ces fêtes de fin d’années sont derrière nous, il est important d’en parler car elles sont souvent le moment où vous êtes le plus à risque de faire un burn-out d’empathie.

 

(La transcription de l’audio en texte est disponible plus bas)

🟠 L’épisode :

00:00 ⇒ Introduction de l’épisode

00:59 ⇒ Le burn-out d’empathie

02:12 ⇒ C’est quoi un burn-out d’empathie ?

03:19 ⇒ Remettre l’empathie à sa juste place

05:52 ⇒ Rejoignez-moi sur la Newsletter du site

06:22 ⇒ En finir avec la notion d’ « aide »

08:16 ⇒ Conclusion

 

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Ce podcast s’accompagne d’un magazine gratuit « La petite Histoire » qui vous propose des articles et analyses complètes autour d’histoires de manipulations historiques ou contemporaines.
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🟠 « La petite Histoire des manipulations » est un podcast dédié à la prévention et à l’éducation contre les manipulations.

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LinkedIn : Coraline Hausenblas

🟠 Je suis Coraline Hausenblas, criminologue/victimologue experte en analyse d’écriture et de documents.
Ancienne psychomotricienne Diplômée d’Etat, mon travail repose sur une approche transdisciplinaire qui mêle psychologie, psychomotricité, linguistique et criminologie.

Je suis membre de l’International Association for Forensic and Legal Linguistics et formée à la psychologie criminelle par le Forensic Criminology Institute de Sitka, USA.

🟠 J’ai publié en mars 2022 une analyse d’écriture complète et chiffrée pour prouver que la « lettre du Titanic » est un faux document historique

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🟠 Transcription de l’épisode :

Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast, « La petite histoire des manipulations ». Ce podcast est consacré à la criminologie et à la criminalistique.

Je suis Coraline, experte en analyse de documents, et aujourd’hui on va continuer de parler d’empathie ou plutôt de ses moments où notre empathie semble s’être fait la malle.

Parce que oui, il y a des moments où l’empathie … ben on en a plus.

C’est ce qu’on appelle faire un burn-out d’empathie.

Ça arrive souvent lorsque la capacité à ressentir et comprendre les émotions des autres devient épuisante.

Et cet épuisement va avoir des répercussions psychomotrices importantes en terme physique, cognitif et émotionnel.

Alors c’est quoi le burn-out d’empathie ?

Le burn-out d’empathie est également connu sous le nom de « fatigue compassionnelle ».

Il survient quand on investit trop d’émotion et d’énergie dans la compréhension des états émotionnels des autres.

Il entraîne une surcharge émotionnelle qui va finir par générer un épuisement physique, mental et émotionnel.

Il est important de toujours comprendre d’où vient un burn-out d’empathie.

On ne se réveille pas un matin avec le niveau d’empathie à sec.

La fatigue compassionnelle peut venir de notre job lorsque nous ne mettons pas suffisamment de limites entre nous et nos clients ou nos patients par exemple.

Mais elle peut aussi nous toucher dans nos vies personnelles lorsque nous sommes dans des relations manipulatoires qui nous pompent littéralement notre empathie.

On va donc voir aujourd’hui deux éléments centraux pour sortir de cet état de burn-out empathie.

Comment s’en sortir ?

Remettre l’empathie à sa juste place.

On l’a dit et redit dans ce podcast : l’empathie n’est pas une valeur morale !

L’empathie, c’est une faculté mentale qui sert à capter des informations cognitives, émotionnelles et comportementales chez un autre être vivant.

Et ce qu’on ne dit jamais, c’est que l’empathie n’est pas un puits sans fond !

Vos capacités d’empathie ne sont pas extensibles à souhait.

L’empathie est très consommatrice en énergie.

Et cette énergie fluctue tout au long de vos journées et tout au long de votre vie.

Et il y a des moments où vos ressources sont épuisées.

Se met alors en place une sorte de barrage d’empathie, c’est à dire un moment plus ou moins long, pendant lequel vous ne ressentez plus aucune empathie, même pour les personnes ou les causes qui vous sont chères.

Ce barrage peut durer quelques heures comme quelles années.

Il est souvent le signe que votre réserve empathique est à sec et qu’il va falloir se pencher sur la raison de cet assèchement.

Souvent, la fatigue compassionnelle arrive après des années de relations toxiques et manipulatoires.

Vous avez été « dressé » à tout donner, à tout entendre, tout comprendre, tout pardonner et un jour… ben vous n’avez plus aucunes ressources pour toutes ces conneries.

Pour éviter d’en arriver là, apprenez à remettre l’empathie à sa juste place.

Refusez les injonctions manipulatoires de l’empathie « envers et contre tout ».

Refusez que votre empathie soit la poubelle dans laquelle les autres déversent leurs m*rdes.

Refusez qu’on use et abuse de votre empathie au nom de prétendues valeurs qui ne sont que des prétextes pour vous manipuler.

L’empathie n’est pas une valeur morale. Elle fait partie intégrante de vous, et vous avez le droit de la protéger.

Une petite parenthèse avant de continuer : n’oubliez pas que le meilleur moyen de lutter contre les manipulations, c’est d’apprendre comment elles fonctionnent !

Et pour ça, si cet épisode vous aide et que vous voulez aller encore plus loin pour combattre les manipulations, retrouvez-moi sur la Newsletter du site

C’est là que je réponds à vos questions et que je vous donne encore plus d’informations et de conseils.

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En finir avec la notion biaisée d’ « aide ».

Alors bien sûr je ne dis pas qu’il ne faut jamais aider les autres.

Bien au contraire. Aider quelqu’un est une noble cause.

Mais attention à ce que vous mettez derrière le mot « aide » !

Car souvent le mot « aide » signifie en réalité « faire à la place de ».

Quand quelqu’un vous demande de l’aide, assurez-vous que cette personne ne vous demande pas en réalité de faire quelque chose à sa place.

Idem pour vous d’ailleurs.

Quand vous proposez votre aide, assurez-vous que la personne en face comprenne bien que vous n’allez pas faire les choses à sa place !

Souvent dans les relations toxiques, la notion d’aide est totalement manipulée.

Elle devient le prétexte à se défausser de ses responsabilités et à les faire endosser à un tiers.

Alors, pour être bien clair, disons-le : Aider, ce n’est pas porter les fardeaux des autres.

Aider, c’est accompagner l’autre dans la résolution de SON problème.

Ce n’est ni avoir la solution clé en main pour la personne ni même prendre la responsabilité de trouver cette solution.

Le problème de l’autre reste SON problème, pas le vôtre.

Si vous voulez évitez les burn-out d’empathie, faites toujours très attention à ce que vous mettez derrière le mot « aide ».

Conclusion

Le burn-out d’empathie est un phénomène d’épuisement des ressources empathiques.

Il arrive dans des contextes variés, autant professionnels que personnels.

Il peut être la conséquence de relations manipulatoires toxiques qui ont littéralement dressés les personnes à penser qu’elles sont nées pour tout comprendre et tout accepter.

Pour éviter ou sortir d’un burn-out d’empathie, il faut mettre au clair les termes d’« empathie » et d’« aide » de façon claire.

L’empathie n’est pas une valeur morale, mais une capacité à se connecter émotionnellement à un ou plusieurs êtres vivants.

Aider les autres ne signifie pas prendre leurs problèmes et les faire sien.

Et enfin, souvenez-vous que votre empathie n’est pas la poubelle dans laquelle les autres ont le droit de jeter leurs m*rdes.

Si cet épisode vous a été utile et que vous pensez qu’il pourrait aider d’autres personnes, n’hésitez pas à le partager.

En attendant, de vous retrouver jeudi dans quinze jours pour un nouvel épisode, n’oubliez pas :

« Un grand bobard commence toujours par une petite histoire. »